Première main ou non ?
En règle générale, si sa voiture est une première main (un seul propriétaire depuis sa mise en circulation) le vendeur l’aura précisé dans son annonce.
Si ce n’est pas le cas, la voiture est certainement passée entre plusieurs mains et son historique a de fortes chances d’être un peu plus « fumeux ». Il faudra donc demander au vendeur s’il est toujours en possession du carnet d’entretien d’origine afin de pouvoir vérifier si les différents propriétaires ont respecté les dates des révisions imposées par le constructeur.
Où habite le vendeur ?
La petite annonce qui a attiré votre attention indique forcément l’endroit où habite le vendeur. Reste à savoir si le différentiel de prix ne risque pas d’être effacé par les frais de déplacement qu’il vous faudra engager pour aller la voir.
Où et comment a roulé la voiture ?
Les courts trajets qui ne permettent pas à la mécanique d’atteindre une bonne température de fonctionnement sont néfastes à sa longévité. De plus, ils entrainent une usure plus rapide d’organes essentiels, comme l’embrayage par exemple. Une petite citadine qui n’a que 50 000 km au compteur mais qui n’a jamais quitté la ville a de fortes chances d’être plus abimée qu’une berline de 100 000 km abonnée aux longues étapes autoroutières.
Quelle est la version du véhicule ?
Certains vendeurs gonflent artificiellement le prix de leur voiture en arguant du fait qu’elle est équipée de nombreuses options qui sont en fait des équipements de série ! Une fois la version exacte connue (niveau de finition, série spéciale), vérifiez son vrai niveau d’équipement.
Où et quand pourrez-vous voir le véhicule ?
Si votre vendeur a répondu sans hésitation et sans langue de bois à vos différentes questions, vous pouvez passer à l’étape suivante et convenir d’un rendez-vous. Celui-ci devra avoir lieu devant le domicile du vendeur. Et si l’on vous propose de venir la regarder de nuit, sur le parking anonyme d’une lointaine zone industrielle, laissez vite tomber !